Le rapport Brundtland est rédigé en 1987 par la commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU, il est présidé par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland pour le compte des Nations unies. Il intervient après une série d’événements, comme le rapport Meadows de 1972 qui met en perspective les problèmes de la croissance économique et la crise pétrolière de 1973 qui rend compte de la raréfaction de nos ressources. Tous ces événements permettent de prendre conscience de l’impact de l’Homme sur la nature et de l’épuisement des ressources naturelles. Le rapport Brundtland est le texte fondateur du « sustainable development” que l’on traduit en français par « développement durable” et en fait sa définition : “le développement durable, c’est s’efforcer de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs.”. Le rapport est aussi un manifeste pour une meilleure répartition des ressources entre les pays du Nord et du Sud. En reprenant le discours du rapport :
« Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir1. »
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